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aSYDulée ~°~ philosophie de la vie sur fond de légereté

25 novembre 2008

La fin d'un règne

Alors que ma puce Chloé me fait un câlin, je lui demande :

- Tu es ma petite princesse ?
- Oui mais pas l'après-midi !
- Pourquoi ? L'après-midi tu n'es pas ma petite princesse ?

Elle se relève et me dit, déterminée :

- Non, j'en ai marre d'être ta petite princesse !

(je laisse passer ma stupéfaction)

- Tu veux être quoi alors ?

- Je veux être la reine !

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11 novembre 2008

La vérité sort de la bouche des enfants...

Vendredi dernier, en fin d'après-midi, nous nous promenions, mes filles et moi. L. a vu la lune dans le ciel, le temps que C. comprenne où il fallait regarder, des nuages étaient venus recouvrir le bel astre... Du coup elle a commencé à piquer une crise en disant qu'elle voulait voir la lune MAINTENANT (3 ans et demi... le bel âge...). Je lui explique donc qu'elle la verra après, quand les nuages seront partis, que je ne peux pas lui enlever les nuages, ils sont très hauts. Et là L. me dit le plus naturellement du monde "toi maman t'es trop gros pour voler"... Je préfère personnellement la version selon laquelle c'est parce que je n'ai pas d'ailes, mais bon soit... après mon post de l'autre jour, difficile de nier !

3 novembre 2008

Parenthèse enchantée

Mercredi matin, je remarque que mon ordinateur portable travaille sur la batterie alors que la prise est branchée. Je tente par tous les moyens de brancher la fiche dans une autre prise, de refixer les câbles, rien à faire... qui plus est j'entends un bruit suspect dans l'adaptateur, qui est froid. Le diagnostic est tombé.... ma prise est raide. Qui dit prise raide, dit plus de pc ! Mon zhom pensait que j'allais faire une crise de manque, les doigts tremblants à la recherche de mon clavier, la bave aux lèvres devant mon écran désespérément noir... Et bien non ! J'ai vécu ces quelques jours comme une parenthèse enchantée... Loin de mon écran, loin du wifi, inatteignable par la technologie.

Vous vous rappelez du temps sans Internet, sans téléphone portable ? A l'époque, si on allait faire des courses on ne téléphonait pas du supermarché à son zhom pour savoir ce qu'il voulait manger ce soir, on prenait ce qui nous plaisait et tant pis pour lui s'il voulait autre chose. En ces temps bénis, si on ne répondait pas au téléphone fixe, cela voulait simplement dire qu'on n'était pas là, on nous rappelerait plus tard (car tout le mystère était là, on ne savait pas qu'on nous avait appelé durant notre absence et encore moins qui !), on ne zapperait pas de suite sur le mobile en demandant "t'es où ?". Lorsqu'on s'ennuyait au boulot (pour rester polie) on ne pouvait pas s'envoyer des blagues, ni s'envoyer de sms, on était bien obligés de bosser il n'y avait que ça à faire (à moins que l'ordinateur soit déjà muni du solitaire...) !

C'est fascinant de voir à quel point la technologie a envahi notre quotidien. Dire que mes enfants ne sauront jamais de quoi je parle.... Un monde où l'on serait injoignable c'est de la fiction au jour d'aujourd'hui.

Et bien là, coupée du net (enfin qu'à moitié puisque zhom a toujours son pc, mais je ne l'ai pas allumé durant 5 jours !), j'ai vécu une parenthèse enchantée. 5 jours à lire, bricoler, jouer et faire des biscuits avec mes puces, faire le ménage (ma maison n'a jamais été aussi bien tenue), l'illusion de vivre sans contraintes.... Les gens avec qui je suis en contact par le biais d'Internet (mails, forums, msn) m'ont manqué, mais pas l'ordinateur. Etant donné que la prise que m'a donné le magasin en attendant une nouvelle ne fonctionne pas, je suis forcée de poursuivre un peu l'illusion... ce n'est pas pour me déplaire. Je suis faible face à la machine et je me doute qu'une fois mon pc branché, j'aurai du mal à lui résister.

Toutefois je vous rassure, même si je suis devenue une vraie femme d'intérieur et une mère modèle, je n'en reste pas moins niouf... avec ou sans technologie ! Je suis allée changer mes pneus, pour mettre ceux d'hiver, vendredi passé. Une demi-heure à attendre (tout le monde a eu la même idée que moi, venir changer ses pneus dès les premiers flocons tombés), pour qu'on vienne me dire que j'avais déjà mes pneus d'hiver..... Oui j'avais oublié de mettre mes pneus d'été cette année.... Hum.... Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon je serais morte tellement de fois...

Après cette incartade à ma parenthèse, je m'éclipse à nouveau pour quelques heures, jours, semaines... Conforama me le dira !

25 octobre 2008

Arguments de poids

Je ne me suis jamais trouvée mince. Si, maintenant, quand je regarde les photos d’il y a 10 ans, je me trouve rétrospectivement canon… oui bon juste mince quoi. Et puis j’ai rencontré zhom, il a arrêté de fumer, il a compensé… je l’ai aidé à compenser… Me voilà donc avec bien des kilos en trop. Je sais que je suis grosse, même si les gens diront plutôt que je suis ronde. Pourtant entre savoir et réaliser, il y a comme un fossé.

C’est en calculant mon IMC sur Internet, que j’ai pris une grosse claque, que j’ai réalisé ! Je ne sais pas vous, mais moi quand on me dit « obèse », je pense à 300kg, le mec à qui on doit détruire le mur de sa maison si on veut l’évacuer. Alors forcément quand on voit écrit noir sur blanc qu’on est obèse, ça fait mal… à l’égo. Notez que ce n’est pas pour ça que j’ai réussi à me motiver suffisamment longtemps pour perdre mes kilos.

Mais de ce fait je me dis qu’on ne fait pas assez de prévention. Quand je parle de prévention, je ne parle pas des campagnes de pub pour nous inciter à manger notre quota de fruits et légumes et à bouger plus, ni des vagues risques de diabète, problèmes cardio-vasculaire et autres pépins de santé que peut engendrer un surpoids certain. Non je parle des vrais soucis que rencontrent les gros au quotidien.

  • Un problème évident, vous vous en doutez, ce sont les habits. Forcément on oublie les jeans slims, les petits shorts mini, les chemises (si trop de monde se penche au balcon, les boutons ne tiennent pas le choc et vous vous tapez la honte au supermarché quand la caissière vous le fait remarquer, ça sent le vécu n’est-ce pas ?)… et évidemment les jupes que vous allez maudire en été et adorer en hiver. Outre le fait que vos jambes autrefois parfaitement galbées ne se ressemblent plus, vous ne pouvez plus en mettre l’été, parce que vos cuisses se touchent. Où est le problème ? Des cuisses qui se touchent, quand vous marchez ça frotte, plus vous marchez, plus ça frotte. Résultat, à la fin de la journée vous aimeriez vous amputer des cuisses pour éviter cet inlassablement frottement qui devient douloureux et vous laisse de belles marques rouges… Vive l’hiver et les collants opaques ! Non pas qu’ils rendent vos jambonneaux plus appétissants… mais en collants opaques, on est vraiment à l’aise, bien plus que dans un jeans qui vous fait ressortir le pneu à chaque fois que vous vous asseyez ou qui vous fait suffoquer à chaque fois que vous vous baissez pour ramasser quelque chose (et vous ramassez beaucoup de choses avec 2 enfants de 3 ans et demi).
  • Autre inconvénient à l’obésité, ça donne chaud. Pourquoi vous embêter à choisir un manteau chaud pour l’hiver ? Vous avez tout ce qu’il vous faut sur les fesses. La graisse est calorifère sachez-le. Mais elle se manifeste surtout au moindre effort. Montez une petite rue en pente et vous vous retrouverez haletante en moins de deux. Portez vos courses et vous serez en nage et regretterez déjà d’avoir mis une veste.
  • Je passerai sur votre désormais non-souplesse…
  • Quand vous vous décidez enfin à faire un peu de sport, attention au retour de bâton. Vous décidez d’aller à la piscine, après tout dans l’eau vous êtes légère, c’est le bonheur. Oui ça l’est (à condition que vous vous contentiez de nager, évitez d’aller à la piscine avec vos bouts de chou de 3 ans qui réclament de sauter dans l’eau, cet effet gelée branlante est très déconcertant…), mais c’est un bonheur éphémère. Une fois que vous sortez de l’eau, c’est comme si tout le poids du monde se retrouvait d’un coup sur vos épaules. Personnellement j’ai eu la sensation d’être à nouveau enceinte de mes pépettes à terme, comme lestée…
  • En parlant d'eau... vous découvrez tout à coup, qu'il n'y a pas qu'enceinte que vous ne pouvez plus vous immergez toute entière ou faire barrage dans la baignoire.

Je me demande donc pourquoi ces détails ne sont pas plus souvent mis en avant, parce que je gage que ce genre de désagréments motiveront bien plus les femmes qui ont la chance d’avoir une belle silhouette à la garder que de penser à un éventuel futur diabète qui apparaît souvent comme une menace fantôme…

18 octobre 2008

Mission commando

Suite au défi de Bulle, je me suis enfin décidée hier à « libérer » un de mes livres. Au début je pensais relâcher « Le journal de Bridget Jones » dans une cassette à journaux. C'était sans compter que je l’avais prêté, résultat j’ai dû chercher une autre idée. Pour moi le souci n’était pas tant de trouver un livre que d'en trouver un avec un titre permettant une libération sympa. Finalement j’ai opté pour un des livres dont j’essayais de me débarasser, je ne l’ai jamais lu, mais le titre « Pauvre petite fille riche » m’a tout de suite inspirée.

J’allais le relâcher dans une banque ou à un distributeur automatique (chez nous appelé bancomat). Et là je me suis sentie comme une terroriste des livres à passer en revue mentalement toutes les banques du coin, les bancomats dispo… Pour finir je me suis décidée pour un bancomat… Je suis courageuse mais pas téméraire, les banques sont toujours bondées et s’il n’y a personne c’est pire, il y a toujours les employés au guichet et je suis sûre qu’il y a des caméras ! Bref j’ai vite abandonné ce projet. Je me suis donc concentrée sur les bancomats disponibles. Il y en avait un à la station service mais à l’extérieur, donc trop de risques liés aux intempéries. Il y en avait plusieurs en ville, mais là aussi en-dehors du bâtiment et ceux qui étaient à l’intérieur étaient trop exposés. J’allais aller dans le village d’à côté lorsque je me suis rappelée que dans un des supermarchés de la ville il y en avait un assez discret, en face du café mais quand même à l’abri des regards. Allons-y donc !

C’était sans compter que ce bancomat d’habitude déserté serait tout à coup assailli ! D’abord une femme a mis 3h à faire je ne sais quelles opérations sur son compte… pendant que j'attendais comme une cloche à côté. Puis vint enfin mon tour… et là « oh mais bonjour ! » bonjour la discrétion oui ! Me voilà nez-à-nez avec la puéricultrice qui co-anime le café parents-enfants que je fréquente une fois par mois à la crèche de mes puces. Je planque l’objet du délit sous mon sac et discute 3 mots. Mais là, voilà qu’une sale mioche charmante enfant vient jouer dans mes jambes ! Je n’y arriverai décidément jamais… J’attends patiemment que la maman de cette sale gosse charmante petite fille vienne la rechercher. Et là mission périlleuse : dégainer l’appareil photo et ne pas se faire remarquer à photographier un bancomat !!! Je jette un petit coup d’œil circulaire, apparemment mission accomplie, à l’exception d’une vieille qui a l’air un peu perplexe… filons ! et là « boum » mon livre glisse du bancomat et tombe par terre… re-bonjour la discrétion ! Je l’ai remis en place et ai dégagé fissa !

Voilà le résultat ! :o)

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12 octobre 2008

Pudeur du 3ème âge

Qui n’a pas hoché distraitement la tête pendant les longs monologues de sa grand-mère sur les déboires de M.X-tu-sais-le-mari-de-Mme. Y-qui-travaillait-à l’usine G-quand F-était-le-chef-de-service-avant-que-sa-femme Mme Z-ne le quitte pour M. D-qui-soit-dit-en-passant-aurait-dû-épouser-Mme T-une-tellement-gentille-femme….. ? Oui les personnes âgées ont une capacité étonnante à se souvenir de tout dans les moindres détails lorsqu’il s’agit de commérer parler des gens qu’ils connaissent. Osez venir me dire après ça qu’ils puissent être séniles, j’ai peine à croire. On va dire qu’ils sont sélectifs. Mais pour moi le plus déconcertant avec les personnes du 3ème âge, c’est cette faculté de délivrer leur bulletin de santé… détaillé à tout moment.

Je vais manger chez ma grand-mère tous les mardi midi. Une heure pendant laquelle j’ai les dernières infos sur qui a un cancer, qui est mort d’un cancer, qui a quelqu’un dans sa famille qui va avoir un cancer et le bon (ou mauvais) fonctionnement de ses intestins. Si j’ai le malheur d’aller aux toilettes par exemple, je gagne le droit de savoir qu’elle y est allée 10 minutes avant alors ça risque de ne pas sentir bon parce qu’elle a dû manger trop de carottes et que ça lui a provoqué la… Je vous épargne ce détail, parce que vous n’étiez pas prévenus. Mais maintenant que vous voilà avertis de quel genre de renseignement ma grand-mère m’abreuve, plus de pitié ! J’ai appris des choses que je n’aurais jamais, ô grand jamais, voulu savoir sur ma grand-maman. Je sais maintenant qu’elle dort sans culotte… même si elle a une chemise de nuit courte !!! (j’essaie depuis de chasser cette image de ma tête !) J’essaie plus que tout de refouler le fait qu’après une prise d’immodium elle se met un peu de vaseline pour aider à la « déconstipation ». J’ai eu beau crier très fort au téléphone que je ne voulais pas le savoir, sa seule interruption fut de me dire « on ne dirait pas que tu as eu des enfants toi ! », si vous trouvez le rapport, faites-moi signe.

Aussi je m’interroge. Les vieux n’ont-ils donc aucune pudeur ? Est-ce qu’ils se disent que puisqu’ils vont finir à l’hospice autant abandonner toute dignité dès maintenant ? Qu’est-ce qui les pousse donc à nous livrer autant de détails superflus ? Je parle des personnes âgées mais rassurez-moi… ils sont bien tous comme ça ou j’ai tiré le gros lot et nous sommes juste nioufs de mères en filles dans la famille ? (parce que ma mère n’est pas épargnée, un jour si vous êtes sages je vous raconterai comment elle a perdu son dentier dans les égoûts le jour de mon 16ème anniversaire, et puis les puces, vu le lourd héritage génétique, n’y échapperont sans doute pas)

En tous cas j’espère juste pouvoir garder une part de mystère malgré mon grand âge plus tard.

27 septembre 2008

Rendez-lui sa liberté !

Un livre vous a touché ? vous l'avez lu, relu et rerelu ? Vous en connaissez les meilleurs passages par coeur ou presque ? Libérez-le !

A contrario, vous aviez acheté le dernier bestseller du moment et il n'a pas réussi à vous convaincre ? Pas la peine de s'encombrer : libérez-le !

Vous l'aurez compris, l'initiative de Bulle me plaît ! Je trouve le concept original et l'idée de savoir qu'un de mes livres voyage et fait son petit bout de chemin sans moi me séduit. Je n'ai pas encore décidé quel genre de livres j'allais abandonner... ni où ! J'aurais bien lâché Beach Music à la plage, mais vu la saison, il risque juste de prendre l'eau ! Je pourrais libérer Love Story étant donné que j'en ai 2 exemplaires (anglais et français) mais où ? Quand j'avais 5 ans je m'ai tué dans une cour d'école ? L'ennui c'est que le destinataire est censé savoir lire. Ou alors étant dans un pays bilingue je pourrais abandonner ma version allemande de Snap Happy (je l'avais acheté dans l'espoir ridicule d'apprivoiser la langue germanique), mais là encore je ne sais pas où.

* tintement de cloches, chant des anges ou plus sobrement TADAM ! * Ouiiiiiii j'ai trouvé une idée ! * tintement de cloches, chant des anges ou plus sobrement TADAM ! * une exploitable et qui ne me posera pas trop de souci à prendre en photo. Non parce qu'imaginez-moi en train d'abandonner Le chat qui dînait chez Maxim's au restaurant et devoir prendre mon livre en photo ! Le mariage d'Amanda à la sortie de l'église d'un couple que je ne connais pas ! La bicyclette bleue au rayon vélos d'un grand magasin ! Courageuse, mais pas téméraire la Syd... Bref, j'ai trouvé mon idée, à vous de la retrouver lorsque Bulle aura rassemblé toutes les photos ! * sadique *

Si vous aussi vous avez un livre qui ne demande qu'à prendre le large, participez ! Plus on a de livres, plus on lit ;o)

PS : je précise que mon lien vous renvoie vers le premier post, il faut lire le second pour les instructions détaillées.

23 septembre 2008

Les pleins pouvoirs

Il est une chose que beaucoup d'hommes politiques doivent nous envier. Nous les mamans, nous ne savons pas comment réduire la dette nationale, comment faire baisser le chômage, comment gérer l'immigration, quoique nous avons sûrement toutes notre petite idée (oui malgré qu'il ne nous reste qu'un seul neurone, il peut être parfaitement fonctionnel n'en déplaise à la gent masculine pourvue parfois de pleins de neurones inutiles ou qui ont migré vers le sud...). Non, mais nous savons comment guérir toutes les blessures, par un simple câlin, ou le simple fait de souffler sur la chair de sa chair. Nous savons comment rassurer nos marmots, de quelques paroles douces, une caresse, voilà nos bambins apaisés, calmés.

Ce pouvoir m'a toujours fascinée. Encore plus maintenant que me voilà maman à mon tour. Quand je vois une de mes puces qui vient de se casser la figure et qui doit avoir bien mal et que le seul fait d'être dans mes bras la soulage, je suis toujours aussi stupéfaite. Quand je vois leurs petits bras tendus vers moi avec un "petit câlin maman !" larmoyant je fonds (bon ok ok j'avoue quand c'est le 15ème petit câlin réclamé dans l'heure parce qu'elles ne font que de se taper dessus, c'est un petit peu moins attendrissant... mais c'est rare !). Et je me dis que l'élite du pouvoir doit être jalouse. Imaginez si en quelques mots ils pouvaient tous nous rassurer comme nous rassurons nos enfants "mais non ce n'est rien, elle ne va rien te faire la crise financière mondiale guêpe !" (alors qu'en fait vous êtes mortifiée à l'idée qu'elle vous ruine pique vous aussi !). Sans parler du fait qu'on peut imposer nos décisions totalement arbitrairement : "tu finis ton assiette sinon pas de dessert !". Cependant ne nous faisons pas d'illusions, ce pouvoir total s'amenuise au fil des ans... comme tout bon dictateur, notre règne a une fin.

Toutefois, même si les adultes n'obéissent plus aveuglément à leurs mamans comme à 3 ans, qui n'a pas rêvé une fois devenu grand de retrouver la main de sa maman sur son front malade ? la chaleur du câlin maternel pour oublier tous ses soucis ? C'est ça le vrai pouvoir.

16 septembre 2008

Le prix de la nioufitude

Je m'auto-proclame niouf parmi les nioufs. Je n'ai donc aucune honte à vous dire que lorsque Marc Lavoine chante "je me sens si seul", dû à un léger défaut d'ouïe (je pense que le son à fond les ballons dans le walkman, préhistoire du ipod, en est à l'origine), cela devient chez moi "tu me saucissones". Que lorsque la pub dit après avoir montré un petit vieux en train de croquer une pomme "envoyez vos dons" je comprends "envoyez vos dents" (pourtant je suis sûre que le concept pourrait plaire... une bourse aux dentiers ça pourrait être sympa non ?). Je suis déjà allée travailler en chaussons. Dernièrement j'ai regardé le parrain avec Al Pacino et je me suis demandé tout le film quand est-ce qu'on allait le voir.... Bref c'est ça être niouf. J'assume.

La nioufitude va de pair avec l'étourderie. Je ne compte même plus le nombre de fois où je suis allée en courses sans ma liste (qui faisait pourtant 3km de long) ou le nombre de fois où j'ai oublié de prendre quelque chose alors que j'avais la liste avec moi ! Bizarrement cependant je ne perds pas mes clefs. C'est sans doute dû au fait que j'ai subi un entraînement digne d'une professionnelle avec ma maman, dont le leitmotiv a longtemps été (du moins pendant les 18 ans que j'ai vécu avec elle) "où sont mes clefs ?".

Il est pourtant des niouferies qui coûtent plus cher que d'autres...

Hier je suis allée retirer 100 balles pour mon zhom. J'étais toute fière de moi parce que je n'avais pas oublié. Le soir venu, il me demande où sont ses 100 Frs (env. 67€). Je lui dis d'aller chercher dans mon porte-monnaie dans mon sac. Je vois à sa tête 5 minutes plus tard, que ma nioufitude n'est pas toujours attendrissante... Et oui, j'ai encore paumé 100 balles ! J'ai varié la forme, mais le fond a déjà été pratiqué. Depuis qu'on se connaît j'ai dû perdre 300 francs en tout... Là je me suis soudain souvenue de cette sale petite gamine (oui bon ça va, en fait elle était mignonne et je l'avais trouvé chou sur le moment, mais hier soir j'ai revu la scène d'un oeil nouveau) qui est venue demander si C. pouvait venir jouer avec elle et ses copines. D'ailleurs je me suis fait la réflexion qu'elle devait croire que C. était plus grande parce qu'elle était dans le caddie et non dans le siège, alors qu'en fait elles ont le même âge mes puces. Bref, je remettais ma carte dans mon porte-monnaie en lui disant que malheureusement non C. venait faire les courses avec moi et..... je suis partie faire mes courses ! laissant le billet de 100 sur le distributeur !! S'il ne faut pas être niouf...

PS : La bonne nouvelle c'est que j'ai téléphoné ce matin à la banque du distributeur automatique et si il a ravalé mon billet, ça me sera recrédité... un espoir donc...

12 septembre 2008

Merci

Merci à ma Bulle préférée qui a donné de son temps, ses poumons et ses placards pour me faire le super design du site ;o)

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